• Saint Ephrem le Syrien

    Diacre et Docteur de l'Eglise (+ 373)

    On appelait ce mystique: "la harpe du Saint-Esprit."
    Né à Nisibe (Nesaybin actuellement en Turquie) dans la province romaine de Mésopotamie, il fut chassé de la maison par son père, païen intolérant, pour ses "fréquentations chrétiennes". Accueilli par l'évêque du lieu dont il devint le fils spirituel selon l'historien saint Grégoire de Tours, il se convertit au christianisme à l'âge de 18 ans.
    Saint Efrem le Syrien, icône médiévaleOrdonné diacre, il voulut le rester par humilité. Il fonda à Nisibe une école théologique de grand rayonnement. Mais à cause de l'invasion perse qui a envahi cette région, il préféra franchir la frontière et s'installer, avec son école, à Edesse dans l'empire romain. Il composa de nombreux ouvrages, commenta toute la Bible, écrit des poèmes qui remplacèrent les chants des fêtes populaires et répondaient aux chansons des hérétiques qui répandaient ainsi leurs thèses erronées.
    Ses hymnes inaugurèrent la pratique du chant liturgique. Il est d'ailleurs considéré comme l'un des plus grands poètes de langue syriaque.

    Il travailla à la grande école d'Edesse et fut le diacre des pauvres. C'est là qu'il mourut 10 ans plus tard, le 6 juin 373, victime à son tour d'épidémie de peste dont il avait soigné les malades.


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  • Ste Monique, mère de St Augustin (+ 187)

    Elle est née en Afrique, dans une famille chrétienne, elle s’est mariée à Patricius. Elle sera une épouse modèle pour ce mari infidèle et violent que sa douceur et son silence sous les reproches finiront par convertir.

    Elle a de lui trois enfants, dont le futur Saint Augustin. Veuve en 371, elle se dévoue à ce fils qui semble "mal tourner". Tout d'abord, il vit maritalement avec une femme dont  il a un fils. Mais le plus douloureux reste l'adhésion à la secte opposée à la foi chrétienne, si opposée à la foi chrétienne. Que de larmes cet enfant coûte-t-il à sa mère. Des larmes importunes pour cet esprit libre. Pour y échapper, Augustin s'enfuit en Italie et Monique le rejoint à Milan où elle se met à l'école de l'évêque saint Ambroise.

    C'est alors qu'elle a la joie immense d'assister à la conversion et au baptême du fils chéri. Désormais elle ne sera plus un reproche vivant, mais une aide et même un disciple quand s'affirmera l'ampleur intellectuelle et spirituelle du futur Père de l'Église. Un soir, à Ostie, ils ont le bonheur de partager une expérience spirituelle intense qu'Augustin n'évoquera qu'à demi-mots dans ses "Confessions". Elle mourra quelques jours plus tard, mère comblée de ce fils qui l'avait tant fait pleurer.

    Léonie Ozan


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  • CHARLES DE FOUCAULD

    Charles est né en France, à Strasbourg, le 15 septembre 1858 et il a été baptisé deux jours après sa naissance.
    Mais, maman, papa et grand-maman Foucauld meurent en 1864. Le grand-père prend chez lui les deux enfants : Charles (6 ans) et Marie (3 ans).
    Le 28 avril 1872, Charles fait sa Première Communion. Il est confirmé le même jour.
    Charles est intelligent et il étudie facilement. Il aime beaucoup les livres, mais il lit n'importe quoi.
    Peu à peu, Charles s'éloigne de la foi. Il continue à respecter la religion catholique, mais il ne croit plus en Dieu.
    Après deux ans d'études à l'École Militaire, Charles est officier. Son grand-père vient de mourir et Charles reçoit tout l'héritage. Il a 20 ans.
    Pendant plusieurs années, Charles va chercher son plaisir dans la nourriture et dans les fêtes. On l'appelle alors le  « Gros Foucauld ».
    Mais en octobre 1880, Charles est affecté en Algérie. L'Algérie lui plaît et ses habitants l'intéressent.
    A peine arrivé en France, il apprend que son régiment est envoyé en Tunisie.
    Le 15 janvier 1882, les 'colonnIes' sont finies et Charles est de nouveau dans une caserne.
    Et le 28 janvier 1882, il envoie sa démission de l'armée.
    Charles décide alors de s'installer à Alger pour préparer ses voyages.
    Le Maroc est tout proche, mais il est interdit aux Européens. Charles est attiré par ce pays très peu connu. Apres une longue préparation de 15 mois, Charles part au Maroc avec le Juif Mardochée qui sera son guide.
    Pendant 11 mois, Charles a souvent reçu des injures et des cailloux. Plusieurs fois il a même risqué d'être tué.
    Le 23 mai 1884, un pauvre mendiant arrive au poste frontière de l'Algérie. Il est pieds nus, maigre et couvert de saleté. Ce pauvre Juif s'appelle Charles de Foucauld.
    Le monde scientifique de l'époque est enthousiasmé par le travail de Charles : une véritable exploration ! Il a parcouru 3000 km dans un pays presque inconnu. C'est la gloire !
    Mais Charles ne s'intéresse pas à cette gloire. Il quitte l'Algérie et s'installe près de sa famille à Paris. Il a 28 ans.
    Charles est très attaché à sa famille et à ses amis, mais il se sent appelé à tout laisser pour suivre Jésus. Et le 15 janvier 1890, il entre à la Trappe.
    Charles est heureux à la Trappe. Il apprend beaucoup. II reçoit beaucoup. Mais il lui manque encore quelque chose.
    Le 23 janvier 1897, le Supérieur Général des Trappistes annonce à Charles qu'il peut sortir de la Trappe pour suivre Jésus, le pauvre artisan de Nazareth.
    Charles part en Israël. Il arrive à Nazareth ou les Sœurs Clarisses le prennent comme domestique.
    Mais Charles veut partager cette vie de Nazareth avec d'autres frères. C'est pourquoi il écrit la Règle des Petits Frères.
    En aout 1900, Charles rentre en France. M. l'Abbé Huvelin est bien d'accord pour qu'il reçoive le Sacerdoce.
    Le 28 octobre 1901, Charles arrive à Béni Abbès.
    Chaque jour, Charles passe des heures au pied du Tabernacle.
    Mais, à chaque instant on frappe à la porte. 'Tout ce que vous faites à l'un de ces petits, c'est à moi que vous le faites'. L'Evangile a déjà transformé la vie de Charles qui ouvre aussitôt la porte pour accueillir le Bien Aimé. Dans cette région, Charles découvre l'esclavage. Il est scandalisé.
    Les murs de la Fraternité sont construits et Charles attend des frères.
    Mais les Freres ne viennent pas. En juin 1903, l'évêque du Sahara passe quelques jours à Béni Abbès. Il vient du Sud ou il a visité les Touaregs. Charles se sent attiré par ces gens qui vivent au cœur du désert.
    Il n'y a pas de pretres disponibles pour aller là-bas, aussi Charles se propose.
    Le 13 janvier 1904, Charles part chez les Touaregs.
    Mais Dieu ne l'a pas empêché et Charles est violemment tué le 1er décembre 1916.

    Caroline Feillens


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