• Apparition du Christ ressuscité à Marie Madeleine

    Cette icône illustre le moment où le Christ ressuscité rencontre Marie-Madeleine venue pleurer au tombeau.                          La pierre est roulée : le tombeau est ouvert, il laisse voir les linges mortuaires qui ont gardé la forme du corps, et le suaire, roulé à part : lorque l'âpôtre Jean les regarda, "il vit et il crut"

    Marie tourne le dos à la grotte, elle tourne le dos à la mort.

    Jésus appelle Marie Madeleine par son nom, comme il le fait pour chacune de ses brebis.

    Marie Madeleine est à genoux dans un geste d'adoration.   C'est lui qu'elle reconnaît à présent en s'écriant "Rabbouni" C'est bien Lui qui se révèle comme le crucifié. Sa plaie au côté, la marque des clous aux mains et aux pieds témoignent de la réalité de la passion.

    Au centre entre le Réssuscité et Marie, l'arbre de la vie évoque aussi l'arbre de la croix.

    Tenant le rouleau de la Bonne Nouvelle, le Christ envoie Marie-Madeleine, annoncer, la première, la nouvelle de la résurrection.

    17 Jésus reprend : « Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »

    18 Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples : « J'ai vu le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit. »


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  • "O MERE NE PLEURE PAS "

    Le titre de cette icône reprend les premiers mots d'une hymne du Samedi Saint. Cette icône représente une vision interieure de la mère de Dieu contemùplant son Fils et, simultanément elle constitue une vision mystique et liturgique de l'Eglise contemplant la Mère de Dieu et son Fils, au jour du Samedi Saint.

    La croix est derrière jésus, assez massive, elle a la couleur du sang de la grappe car sur elle le Christ a offert sa vie pour le salut du monde. Comme un roi endormi, Jésus a les yeux fermés du sommeil de la mort. Sa tête est inclinée, ses mains sont croisées, comme liées. Pour nous délier nos péchés, il a souffert sa passion : ses plaies témoignent de son amour qui l'a poussé à l'extrême.

    Marie est à la droite de son Fils, debout ferme dans la douleur, comme elle le fut au pied de la Croix. Elle devient la Mère de tous les hommes, mère de compassion auprès des affligés et de ceux qui pleurent.

    La mère de Dieu entoure avec tendresse son Fils mort. En ce jour de sabbat elle se tient en esprit auprès du tombeau où le Christ se repose de ses oeuvres. L'interieur du tombeau est noir. Son Fils traverse la mort. Dans le silence elle garde et se remémore l'Ecriture et les paroles de Jésus. Elle attend en silence avec foi le salut du Seigneur.

    Pâques est anticipé par la foi de la vierge en la résurrection de son Fils. La teinte chaude de son corps manifeste que c'est celui d'un vivant. La couleur de son pagne lumineux est celle de son vêtement de ressuscité. Le tombeau est vide, il est vert, car de lui a jailli Celui qui est la Vie et qui a vidé les tombeaux.


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  • CROIX CRUCIFIXION

     Le Christ apparaît sur la croix-arbre de vie. Il opère sur la croix le salut du monde. Il rassemble tous les hommes dans l'unité. Par sa longueur et sa largeur, la croix réunit ciel, terre et enfers.

    Revêtu d'un pagne, son corps est celui d'un vivant, ses yeux sont ouverts. Et pourtant son côté est transpercé de la lance. L'esu rappelle le baptême et le sang le sacrement de l'eucharistie.

    De part et d'autre de la croix, les visages de la Mère de Dieu et de Jean, expriment leur douleur et leur affliction en même temps que leur consentement face à l'abîme insondable de l'amour divin.

    De part et d'autre de la croix également le soleil et la lune, voilent leur éclat devant leur Seigneur et créateur.

    La traverse inclinée sous les pieds du Christ montre la croix comme balance de justice.

    Le crâne d'Adam gisant dans les enfers rappelle la mort qui est entrée dans le monde à cause de sa désobéissance, et maintenant toute l'humanité est recréée par le sang du Christ.

    Au sommet de la croix, la main du Père bénit le Christ crucifié. Elle sort d'un arc de cercle symbolisant le Lieu trinitaire.

    Dans leur amour infini le père , le Fils et le saint esprit accomplissent ensemble cette oeuvre du salut dont la liturgie fait mémoire dans l'eucharistie.

      


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  • Le lavement des pieds

    Par ce geste le Christ invite ses apôtres à se faire les serviteurs les uns des autres et il leur donne un "commandment nouveau : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aiméq."

    la vasque évoque la cuve baptismale, elle sépare les apôtres du Christ comme un passgz obligé. Sa couleur braise évoque le feu de l'Esprit Saint embrasant les eaux baptismales.

    face à la cuve, Judas est le seul à être de profil : il a perdu son integralité en se laissant envahir par les raisonnements du Malin. Il se laisse happer par les eaux de destruction et il se sépare de l'amour de son Maîtres.

    Le cercle des apôtres peut être ainsi parcouru plusieurs fois du regard avec un sens qui va en s'approfondissant, à la lumière de Pâques, tout comme l'évangile de Jean approche le mystère du Christ. Les apôtres assis en cercle, manifestent la communion et l'unité de l'Eglise pour lesquelles le Christ a prié et donné sa vie.

    Le lavement des pieds et l'Euchariqtie s'éclirent mutuellement ;communier à la vie du Christ livré par amour, c'est avoir part à son Esprit d'amour et d'humilité, au service de ses frères.

    Ici et là, les bâtiments signifient que ces mystères s'actualisent dans l'Eglise, par l'Esprit Saint dont le voile rouge est symbole.

     


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  • les noces de Cana

    Les noces de Cana

    Pourqoui Jésus manifeste-t-il sa gloire à un banquet de noces ? parce qu'il est l'époux reconnu par Jean Baptiste. L-heure des noces du Christ avec l'Eglise sera celle de la croix, mais elle est anticipée par le signe eucharistique.

    Marie intercede auprès de son Fils :"ils n'ont plus de vin" Elle voit la pénurie radicale de l'humanité qui, éloignée de l'Alliance, cris sans le savoir sa soif de Dieu. Elle implore son Fils et en même temps elle le désigne comme Messie d'Israël et Sauveur du monde.

    Le Christ tourné vers sa mère l'écoute et l'exauce. D'une main il tient le rouleau de la Bonne Nouvelle et, de l'autre, il bénit le poisson, les pains et l'eau qui se transforme en vin. Autant de signes du mystère de l'eucharistie.

    Les époux sont couronnés selon le rite de l'église orientale. Leur union devient une image de celle du Christ à son Eglise. C'est pourquoi ils sont revêtus d'habits lumineux évoquant la vie nouvelle de l'Esprit.

    Les bâtiments au fond signifient l'Eglise.

    Le voile rouge symbolise la Présence et la Gloire divine.

    Toute l'humanité est invitée aux banquet des noces de l'Agneau.


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